lundi 24 octobre 2011

Le Bisphénol A : à l'origine de troubles comportementaux chez les petites filles

Aujourd’hui encore, on parle du fameux Bisphénol A et de ses méfaits sur l’organisme. Si de nombreuses conséquences ont déjà été citées, la liste tend à s’épaissir de plus en plus aujourd’hui par la révélation d’une toute nouvelle constatation : le Bisphénol A aurait également provoqué des troubles comportementaux chez les tout-petits.

Une substance qui fait partie de notre société

Malheureusement, il existe et subsiste encore aujourd’hui des objets fabriqués à partir du Bisphénol A. Pour rappel, cette substance est utilisée dans la fabrication de beaucoup de matières en plastique. En conséquence, on y est souvent exposé qu’on le veuille ou non. Il est triste néanmoins de constater que cette exposition n’a pas que des effets positifs sur notre organisme et quand cela touche nos enfants, les alarmes retentissent.

Une forte exposition des enfants

L’étude qui a permis de constater ces faits a été faite en Ohio aux Etats-Unis. Elle a porté sur 244 mères et de leurs enfants respectifs, âgés entre 12 mois et 3 ans desquels on a prélevé des échantillons d’urines pendant la grossesse et à la naissance. Il est apparu alors que si 85% des mères avaient du Bisphénol A dans les urines, 96% des enfants en avaient également. Ce qui nous permet de confirmer que les enfants, même dans l’utérus, sont extrêmement sensibles à l’exposition au Bisphénol A.

Les conséquences

L’étude a également permis de constater que les enfants les plus exposés sont ceux ayant des troubles de comportement : hyperactivité, anxiété, etc. Les petites filles sont d’ailleurs les plus concernées « ce qui suggère qu'elles sont plus vulnérables que les garçons à l'exposition au bisphénol A in utero" indiquent les chercheurs dans les pages de Pediatrics. Ces derniers soulignent néanmoins qu’il ne s’agit pas de problèmes graves : "Aucun des enfants n'avait de comportement cliniquement anormal, mais certains d'entre eux avaient plus de troubles comportementaux que d'autres" a souligné Joe Braun.

mardi 18 octobre 2011

Quelques explications concernant la hausse des cotisations pour 2012

Comme tout le monde le sait déjà, les mutuelles ont annoncé qu’elles n’avaient d’autre choix que de répercuter sur leurs tarifs le doublement de la taxe sur les mutuelles. Selon la Mutualité Française, cette hausse se situera en moyenne à 4,7%. Du côté de la FNIM, on annonce une hausse moyenne de 8%. Alors pourquoi de telles hausses, lorsque l’augmentation de la taxe n’est que de 3,5% ? Les explications :

Petit développement d'Etienne Caniard

Au journal de 13 heures de vendredi de TF1, Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, a expliqué que la hausse de la taxe sur les contrats solidaires et responsables se répercutera réellement à hauteur de 3,2%. Mais à cela, il faut cependant ajouter la répercussion de la hausse des dépenses de santé et ce que la Mutualité Française appelle l’extrapolation des économies (conséquence du PLFSS 2012 et du déremboursement de certains médicaments), qui se répercuteront à 1,5%.

Pourquoi la hausse sera de 8% pour certaines mutuelles ?

Toujours selon la Mutualité Française, il ne faut pas oublier que cette fameuse taxe est passée de 0% à 3,5% l’an dernier, et de 3,5% à 7% cette année. Ainsi, il faut savoir que les mutuelles qui n’ont pas répercuté l’augmentation de la taxe l’an dernier sont susceptibles de rattraper le coup, en appliquant une hausse plus forte pour l’année prochaine. Mais en général, les mutuelles devraient donc faire leur maximum pour ne pas répercuter en totalité sur leurs tarifs, notamment pour éviter une démutualisation, en particulier chez les jeunes et les personnes âgées.

Une mutuelle annonce qu'elle n'appliquerait pas de hausse

En effet, la GMF est actuellement la seule du marché à annoncer qu’elle n’appliquerait pas de hausse de ses tarifs. D’ailleurs, la Ministre du Budget et des Comptes publics n’a pas manqué de citer cette mutuelle, qui fait actuellement une grosse campagne publicitaire pour cela, en disant que si une grande mutuelle comme la GMF peut le faire, pourquoi pas les autres ? La réponse à cela, c’est que la promesse de la GMF ne lui coûtera pas trop cher, car celle-ci n’a lancé son contrat que depuis un peu plus d’un an, et que celui-ci ne compte encore que 30 000 assurés. Un gros coup de pub aussi, pour ramener le maximum de nouveaux adhérents, ce qui constituera une réserve suffisante, de quoi faire face à la hausse de la taxe.

vendredi 14 octobre 2011

Des oestrogènes pour limiter le cancer de l'estomac?

Il semble que l'hormone sexuelle féminine appelée œstrogène pourrait réduire le risque de développer un cancer à l'estomac. En effet, à Boston, des chercheurs de Massachusetts Institute of Technology ont effectué une étude sur des souris pour prouver cette affirmation.

Oestrogène, de quoi s'agit-il?

L'œstrogène, est une hormone sexuelle femelle qui agit généralement sur le développement des follicules ovariens, et le corps jaune. On distingue trois types d’œstrogènes naturels: estrone, estradiol et estriol. Toutefois, il existe des oestrogènes artificiels qui sont généralement utilisés dans le traitement de certaines maladies. Et selon des études effectuées, il se peut qu’ils favorisent la réduction des risques du cancer de l'estomac.

Une étude faite sur des souris

L’étude a été effectuée apr des chercheurs au sein du Massachusetts Institute of Technology (Boston). Tenons d'abord à souligner que cette étude a été faite sur des souris. Et ces dernières ont été toutes atteintes d'un cancer à l'estomac. Elles ont été divisées en deux groupes dont sur l'un, on a administré une quantité considérable d’œstrogènes, et sur l'autre, un médicament bloquant lesdites hormones.

Lien entre l'oestrogène et le cancer de l'estomac

Le résultat de l’étude a montré que les souris auxquelles on a administré une forte dose d’œstrogènes présentent une certaine résistance à la croissance du cancer. En d'autres termes, l'hormone féminine qui est l’œstrogène limite la croissance des tumeurs au niveau de l'estomac. En outre, on a bien constaté que les hommes sont les plus touchés par le cancer de l'estomac que les femmes.

jeudi 13 octobre 2011

Une mutuelle pour les professionnels de santé

Les professionnels de santé sont des personnes qui peuvent avoir des problèmes de santé, comme tout le monde. Ainsi, ils ont également besoin d’une couverture santé, qui leur permettra de mieux accéder aux soins et à la santé. Il est donc tout à fait normal qu’un professionnel de santé recherche également une mutuelle santé en ligne.

Une mutuelle santé pour être mieux remboursé

Comme dit précédemment, un professionnel de santé peut aussi avoir des problèmes de santé. Un simple exemple : celui-ci commence à avoir des problèmes de vue, et il doit ainsi penser à consulter un spécialiste en optique, et à s’investir dans l’achat d’une paire de lunettes (ou de lentilles). Si ce professionnel de santé dispose d’une mutuelle, il pourra alors bénéficier des remboursements complémentaires proposés par cette dernière, notamment au niveau des consultations, des soins et actes nécessaires dans le domaine de l’optique.

Cotiser comme tout le monde

En effet, ce n’est pas parce qu’une personne exerce dans le domaine de la santé qu’il aura certains privilèges au sein d’une mutuelle. Tout le monde cotise comme tout le monde, car la solidarité et l’entraide sont les principaux mots d’ordres au sein d’une mutuelle. Ainsi, lorsqu’un simple salarié doit cotiser une certaine somme pour telles ou telles garanties santé, un professionnel de santé devra aussi verser la même somme, s’il veut être couvert par les mêmes garanties santé. Lorsqu’un simple salarié doit faire face à une augmentation de cotisation, tous les adhérents doivent également y faire face, y compris les professionnels de santé adhérents au sein de la mutuelle.

Comment rechercher une bonne mutuelle santé ?

Alors, si vous êtes un professionnel de santé en recherche d’une mutuelle santé, l’étape à suivre restera donc la même pour tous : commencez par choisir un comparateur mutuelle, le meilleur professionnel en termes de comparatif mutuelle, qui vous permettra de comparer de nombreuses offres à la fois, cela bien sûr dans le but de retrouver la mutuelle santé idéale. Demandez ensuite un devis mutuelle, pour accéder à tous les éléments de comparaison concernant chaque offre, et procédez au comparatif mutuelle proprement dit.
Bons plans : Vous êtes un professionnel de santé en recherche d’un défibrillateur pour disposer de plus d’équipements ? Cliquez sur defibrillateur. Ou alors vous êtes un professionnel de santé recherchant un emploi ou un nouvel établissement de santé où exercer ? Cliquez sur lerecruteursoignant.com.

mardi 11 octobre 2011

Comment ne pas prendre du poids lors du sevrage tabagique

Puisque les nicotines font perdre du poids, le sevrage tabagique est toujours accompagné d’un gain de calories considérables et donc, d’une prise de poids. Ceci est un des facteurs qui empêchent les fumeuses à arrêter de fumer. Il est, de ce fait, nécessaire de prendre certaines habitudes lors du cure.

Le tabac : un grand danger pour l'organisme

Le tabac contient des substances très néfastes pour la santé du fait de nombreuses nicotines qu’il contient. Le fumeur qui en est devenu dépendant a du mal à se concentrer sur tout ce qu’il fait sans une fumée de cigarette. Ainsi, arrêter de fumer exige une grande volonté, comme on dit une «volonté de fer». Et il en est de même pour la diminution de la consommation.  
Pour les femmes, en particulier, la peur d’arrêter de fumer réside dans la prise du poids. Pour cela, il y a quelques habitudes à adopter et d’autres à oublier pour éviter de grossir durant le sevrage tabagique.

Le tabac et la perte de poids

Selon des études effectuées sur la consommation du tabac, lorsqu’on fume, on brule au moins 200calories. Ce qui prouve la perte de poids pour les fumeurs. Ces derniers perdent, en effet, deux à trois kg de leur poids naturel.  Ainsi, le sevrage tabagique n’aide pas seulement à récupérer le poids perdu, mais, il en augmente également étant donné qu’un fumeur a toujours tendance à compenser les nicotines par des grignotages.

Quelques astuces pour ne pas grossir

Ainsi, lorsque le poids normal ait été obtenu et qu’on ne veut pas en rajouter, il est nécessaire de suivre à lettre les consignes suivantes :
- Eviter les grignotages en dehors des heures de repas,
- Privilégier la nourriture végétale (légumes, fruits) et les poissons,
- Compenser l’envie de fumer par une tasse d’eau ou de thé vert,
- Enfin, pour les substituts, faites qu’ils soient sans sucres. Les meilleurs substituts sont les comprimés de vitamines C mais il faut suivre les prescriptions médicales pour éviter le surdosage.

vendredi 7 octobre 2011

Les quelques résultats de l'enquête nationale périnatale 2010

Des enquêtes nationales périnatales sont réalisées régulièrement en France. La dernière datant de 2003, les résultats de l’enquête nationale périnatale 2010 étaient donc particulièrement attendus. Celle-ci a été réalisée entre le 15 et le 21 mars 2010 dans 553 établissements de santé (privés et publics) de la métropole et dans 3 départements d’Outre-mer.

Baisse de la consommation de tabac

Sur l’échantillon pris en compte (15 187 femmes donnant naissance à 15 418 enfants), l’enquête montre une baisse de la consommation de tabac, notamment au troisième trimestre de la grossesse. En effet, en 2003, 20,8% des femmes ont fumé au moins une cigarette au troisième trimestre de grossesse, un pourcentage qui est passé à 17,1% en 2010. Ce qui est une observation positive qui mérite bien d’être signalée. Autre fait positif : le taux d’allaitement exclusif progresse au fil des enquêtes, même s’il demeure inférieur aux taux enregistrés dans d’autres pays, notamment d’Europe du Nord.

Les constats alarmants

Pour les mauvaises nouvelles, l’enquête a montré que le taux de naissances enregistré chez les femmes de 35 ans et plus a augmenté. En effet, si ce taux était à 15,9% en 2003, il est ainsi passé à 19,2% en 2010. Une mauvaise chose, lorsque l’on sait que l’âge maternel est un facteur de risque, aussi bien pour l’enfant que pour la mère. Outre cela, l’enquête montre aussi une augmentation des taux de femmes en surpoids et souffrant d’obésité avant la grossesse. Si ces taux étaient respectivement à 15,4% (surpoids) et à 7,4% (obésité) en 2003, ils sont passés à 17,3% et à 9,9% en 2010.

Autres constats

Par ailleurs, l’évolution semble être positive en ce qui concerne l’accouchement. Le taux de césariennes se stabilise autour de 20% entre les deux enquêtes ; le taux d’épisiotomies diminue à 26,8% en 2010 contre 50,9% en 1998 (date de la première enquête). Bilan négatif cependant, du côté des sages-femmes, car l’entretien prénatal précoce est insuffisamment réalisé. En effet, seulement 21,4% d’entre elles l’ont demandé en 2010. Pourtant, 59% des femmes françaises déclarent en avoir consulté une, 55,8% des accouchements sont réalisés par l’une de ces professionnels de santé, et même 91,8% en cas d’accouchement par voie basse.